



SILVIA ET LES ARTISTES DE LA GALERIE INDIGO VOUS SOUHAITENT LA BIENVENUE
Cécile Martinie
Sculpture, encre, aquarelle
Rafaela Saez
Huiles sur toile
José Daoudal
Pastels
Arnaud Dromigny
Acrylique, encre, aquarelle

CECILE MARTINIE
"D’abord quelque chose d’un peu sombre et sourd, une inquiétude, les grands arbres, les allées, ses dessins noirs et blancs.Les arbres sont une anatomie rythmique et mélodique très libre, qui sont des buvards à état d’âme. Ses grands noirs et blancs sont pour moi chargés d’état d’âme, et devant tout cela, il y a une écriture : électrique et vibrante d’un désir mélodieux et harmonique, un bonheur que l’on veut trouver dans un écriture, les nus, le fil de fer, tout cela crépite comme des feux de bois que l’on allume dehors et avec lequel, enivrés, on saute par-dessus.
Il y a dans ses fils de fer et les nus quelque chose de ce bonheur-là."


Rafaela Saez
Le déclic de ma vocation en tant qu'artiste s'est manifesté par une envie d'exprimer en mol, ma propre manière d'appréhender le monde. Mon regard d'artiste transforme la réalité en une synthèse;
Issue de mon expérience personnelle. La nature m'inspire à travers des formes et couleurs qui peut être n'ont rien à voir avec le réel et c'est cela qui me différencie des autres artistes.
La période du confinement s'est révélé pour moi tel un cadeau. Le mouvement de la vie s'est arrêté, le silence a envahi les rues de Paris ainsi que chaque demeure humaine. Je ne voyais plus personne, je
n'attendais plus personne. Et seulement les longues promenades le long du champ de mars me laissaient apercevoir l'humanité, qui elle était très occupée à faire son sport quotidien, que je ressentais pour eux comme un besoin.
Cette crise a été importante pour moi au niveau pictural car j'ai mis en place une technique très laborieuse de glacis qui consiste àpeindre de multiples couches de transparence sur un dessin déjà très
élaboré.
Après cette période, je suis restée 9 mois sans peindre après mon déménagement de Paris vers la Bretagne. Ce fut un temps de réflexion, le décor changeant et chatoyant de la nature m'a bouleversé, j'étais salsi par la lumière, ses couleurs intenses, difficiles a expliquer dont je suis tombée amoureuse. Il m'a fallu tout ce temps pour mettre au point ma technique, cette fois ci avec plus d'empátements, et des couleurs presque pures, les aplats simplifiés.
Seule la perspective réussle par ma composition personnelle des couleurs me donne cet élan.
Pour moi l'art maintenant c'est d'aller à l'essentiel. Le moins de détails possible avec la pureté des couleurs traduite par des aplats.


José Daoudal
Né en 1954, il est devenu artiste peintre paysagiste en commençant par peindre à l’huile à l’âge de 20 ans
C’est dans son Finistère qu’il a dès son enfance ses premiers contacts avec la peinture dans l’atelier du peintre concarnois RAVALLEC où il vient le vendredi jour de marché respirer les effluves de l’essence de térébenthine en regardant le maître au travail derrière son chevalet.
Plus tard, à l’adolescence ,il découvre à Pont Aven les paysagistes SAVIGNY,COULIOU et bien d’autres qui le motivent à travailler en plein air. Lors d’une de ses premières expositions , il rencontre le peintre TOFFOLI qui l’encourage et le conseille.
Après avoir pratiqué à l’huile et à l’aquarelle , c’est la révélation du pastel en découvrant lors d’une exposition , le magnifique travail du peintre de la marine et sculpteur Jacques COQUILLAY ; c’est alors décidé , il sera lui-même pastelliste.
Ses premiers tableaux en plein air lui confirment l’attrait pour cette technique qui lui permet d’accrocher rapidement la fugacité de la lumière. Pendant plusieurs années, il pastellise les lumières de la Bretagne et s'installe en 2003 dans la presqu'île de Rhuys où il peind ,son chevalet planté en pleine nature quelque soit la saison.
Il rencontre ensuite le maître Pastelliste CHRIS avec qui il travaille la nature morte et bénéficie de ses conseils.
Le succès est au rendez vous lors de ses expositions où il remporte de nombreux prix régionaux et nationaux. Ses tableaux sont aujourd’hui accrochés par de nombreux collectionneurs français et étrangers.
Peintre de plein air,José DAOUDAL participe à de nombreux salons et expose en permanence ses créations ( pastel,huile et aquarelle) dans plusieurs galeries et dans son atelier de Penvins.

ARNAUD DROMIGNY
L’intention fait l’œuvre. Mais, lorsque l’artiste trace une ligne qui en induit une autre puis encore une autre, pose une couleur qui décide de la suivante, l’intention est dans l’acte même de peindre.
Il n’y a pas de pensée dans mon travail, en tout cas telle qu’on la décrit habituellement. Il s’agit d’une intelligence du corps tout entier face à l’émergence d’une forme produite par des gestes tenant un stylo ou une plume et prenant lentement sens.
Et, lorsqu’un projet plus précis guide mes gestes, ceux-ci ont été intériorisés, à la manière d’un peintre japonais dessinant un paysage non pas comme la tentative de rendre avec précision une réalité extérieure mais comme le fruit mûr d’une méditation de celui-ci.
Le dessin a émergé dans ma vie il y a plus de 20 ans au fil de ce qu’on pourrait appeler des griffonnages qui sont devenus de plus en plus élaborés et constituent aujourd’hui ma technique propre.